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Guerre Des Sexes. « Extrait 2 »
Retranscription des faits.
Arsène Castel.

Les Prémisses.

Certains voyaient en l'amour une drogue, avec ses moments de bonheur procuré, mais aussi ses travers néfastes. Il apparaissait donc d'utilité publique de s'en passer. De tout temps, deux entités se côtoient avec la tâche improbable mais déterminée de s'entendre. L'homme, la femme, unis par le pacte de leurs différences. Souvent tues au bénéfice de douloureux compromis, ces différences avaient réussi à traverser les temps. Et avec elles, les motifs de reproches. Longtemps tues par les inégalités de traitements associées lorsqu'un clan domine aussi longtemps, les sources de contestation et de critiques allaient, après des siècles d'évolution en coulisse, revoir le jour.
Près de cinquante années avant la Guerre Des Sexes, hommes et femmes allaient connaître un climat de tension. Nourrie par un sentiment d'injustice dont elles auraient été victimes, la réaction des femmes allait être passionnée, mettant en avant l'égoïsme des hommes et leur attrait souverainiste à gouverner. Face à cet avènement, le désarroi allait prendre place et par la même engendrer le besoin de positionnement. Et deux années avant la guerre, les hommes allaient être perçus comme des personnes égoïstes, misogynes, incapables de se détacher de ce besoin absolu de trouver en chacune une mère; les femmes quant à elles allaient se voir affubler des traits de ces êtres avides, manipulateurs et avec un but majeur dans la vie : troquer couilles et nichons dans un accord amiable.
Mais ils leur reconnaissaient une douceur sans nom, un fort sentiment aimant et la rigueur de leur jugement. Elles reconnaissaient à leur tour le sentiment de sécurité véhiculé, le rare mais si attendrissant "instinct" paternel, cette capacité aussi à lire la relativité des choses, malgré l'ambivalence positive et négative de ce trait. En un mot, ils s'aimaient. Du moins ils ne pouvaient se passer l'un de l'autre. Ça avait toujours été le cas, ç'aurait toujours dû l'être. Seulement, comme toute drogue, l'amour doit être assumé, ou prendre alors l'incontournable couloir du sevrage.
 " Il pleut sur la ville et sur nos vies. Il pleut un sentiment de justice imminente et qui fera connaître à l'humanité un jour nouveau. De fines gouttelettes qui laveront nos corps de ce sentiment haineux trop longtemps cultivé. Le jour viendra. Et de sa forte lumière, il transpercera les nuages, dissipera les gouttes pour, dans une vapeur enivrante, porter la femme à son réel rang. Le jour viendra, le jour est proche, le jour est là". Texte de Dell.GDS.M-20.

 

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